Travaux de la classe référente école élémentaire de Chevigny st Sauveur « Buisson rond »
ANNEE SCOLAIRE 2023 – 2024
Ecole buisson rond – Chevigny St Sauveur
Classe de CM2 – Joris CROGUENNEC
Animatrice : Odile GUETIN
Séance 4 – 28 juin
Dernière séance avec ma classe ! Direction forêt de Chevigny pour une balade nature : départ de l’accrobranche pour une boucle de 3 km en forêt. Certains élèves ne connaissent pas du tout, c’est pour eux une découverte. Je leur demande de me « guider » en suivant le balisage jaune tout en restant vigilant pour ne pas se tromper de chemin.
Tout en cheminant, je demande aux élèves d’observer les différences de milieux. A certains endroits le milieu est très humide ; les fossés sont remplis d’eau et les chemins très boueux. On trouve de belles empreintes d’animaux, surtout des chiens ! Par endroits on arrive sur de grandes clairières avec des ronces et des chênes immenses. La végétation est très dense et la forêt est impénétrable, à part pour les animaux bien sûr !
Nous observons les étages de végétation : les ronces pour la strate herbacée, les noisetiers et aubépines pour la strate arbustive, les charmes et les chênes pour la strate arborée. Même de loin on remarque bien la différence dans les écorces : très crevassée pour les chênes, grise et blanche pour les charmes.
A cette saison on n’observe plus beaucoup de fleurs : en forêt, la floraison est précoce : les fleurs se développent avant que les arbres ne captent toute la lumière.
Deux chants d’oiseaux sont nettement perceptibles : le pouillot véloce et le pinson des arbres.
Avant de reprendre le chemin de l’école, nous prenons le temps, assis au frais, d’observer nos trouvailles : un magnifique lucane cerf-volant que les enfants observent à la loupe.
Séance 5 – 28 mai
Nous partons à la forêt de Chevigny.
Les élèves partent à la découverte des champignons et des lichens : les différentes familles (parasite, saprophyte ou symbiotique). Dans ce coin de forêt, seules deux grandes familles de lichens sont repérées : le lichen crustacé et le lichen foliacé.
Puis j’invite les enfants à remonter le fil du temps. Sur une corde tendue entre deux arbres, ils doivent placer des cartes (les premiers êtres vivants, les premiers végétaux…) par ordre chronologique depuis la formation de la terre jusqu’à homo sapiens.
Séance 4 – 3 mai
Au parc de la Saussaie nous travaillons sur la thématique du sol, par l’activité « de la feuille à l’humus ». Les élèves choisissent 7 feuilles d’arbre trouvées au sol et les classent de la moins dégradée à la plus abimée. Les différents états de la feuille correspondent à chaque fois à différents facteurs de décomposition ou de dégradation : champignons, macro et micro-faune, champignons et bactéries.
Puis c’est la « chasse » aux petites bêtes, en se positionnant dans différents types de milieux : la prairie, le sous-bois et le bord de l’eau (la Goulotte).
La séance se termine par l’identification des animaux avec les mini-guides et une petite carte d’identité.
Séance 3 – 22 mars
Nous partons à la forêt de Chevigny, en faisant des observations tout au long du chemin. Le printemps s’installe petit à petit.
Nous enterrons des petits bouts de tissu en coton à plusieurs endroits de la forêt. Nous les laisserons deux mois puis les déterrerons. Le but : connaître l’état de notre sol. Si ce dernier est de bonne qualité, le tissu sera décomposé entièrement, mangé et digéré par la micro-faune, les bactéries et les champignons microscopiques.
Nous restons sur la thématique du sol : les élèves collectent des petites bêtes, procèdent à leur identification et notent ces éléments sur leur carnet. En peu de temps, ils trouvent quantité de vers de terre, des cloportes, des carabes, des lithobies et des araignées, qui tous contribuent à rendre le sol vivant.
Séance 2 – 19 janvier
Au parc de la Saussaie, je demande aux élèves de se souvenir comment était la végétation le 13 octobre dans la forêt de Chevigny et quels étaient les indices de la saison automnale : la présence de fruits du fusain, les cenelles de l’aubépine, les cynorrhodons de l’églantier, les feuilles jaunes ou marron, la douceur de la météo…
Aujourd’hui les élèves constate que le niveau de la rivière est haut, la rivière « coule ». Certains arbres sont exempts de feuilles, d’autres gardent leurs aiguilles. C’est la saison du repos végétatif.
Les animaux s’adaptent à la rigueur de l’hiver par différents moyens : la migration, l’hibernation, l’hivernation, la diapause. Je présente un visuel qui illustre l’adaptation des oiseaux en hiver : le merle qui gonfle ses plumes.
Avec Claire les élèves observent les végétaux alentour : les feuillus à feuilles caduques ou persistantes et à l’arrière-plan les conifères. Elle donne ensuite des explications sur la circulation de la sève en hiver, la chute des feuilles.
L’arbre perd ses feuilles pour se préserver du froid et du gel. Les feuilles des arbres caduques sont fragiles et craignent le gel. Lorsque l’arbre perçoit les signaux de l’hiver, Il bloque l’accès à l’eau des feuilles en ne faisant plus monter de sève. La feuille dessèche et meurt. En hiver, la circulation de la sève s’arrête, l’arbre se met en période de dormance. L’arbre ayant toujours de l’eau, crée des antigels composés de sucre (réserves qu’il a fait l’été) qu’il met dans la sève.
L’antigel est une substance qui empêche l’eau de geler en se fixant dessus. La sève étant plus compacte et épaisse circule moins vite, elle ne gèle pas.
Mais tous les feuillus ne perdent pas leur feuilles : on les appellent les arbres à feuilles persistantes comme le chêne vert, le laurier… et les conifères aussi.
Chez les conifères et feuillus à feuilles persistantes, les aiguilles et les feuilles sont très résistantes et couvertes de cire, avec une teneur en eau beaucoup plus faible) ; cela empêche l’eau de s’évaporer et les protègent contre les rayons du soleil.
Ne pas perdre leurs feuilles permet aux conifères d’économiser leur énergie et leur temps, en évitant la production de nouvelles feuilles (sauf mélèze, cyprès chauve qui perdent les aiguilles tous les ans et tous les deux ans). Comme chez les feuillus, les conifères créent des antigels
Puis, sous forme d’une petite saynète, nous intentons un procès au lierre. Claire endosse le rôle de l’avocat de la défense et met en lumière les bienfaits de cette plante.
Ensuite, les élèves partent enquêter pour savoir où le lierre est présent, comment il s’accroche à l’arbre, comment sont les feuilles etc. Ils ont également pour mission de rapporter deux feuilles de lierre de formes différentes.
De retour en classe, nous échangeons sur les saisons et le cycle des plantes : le cycle « classique » et le cycle du lierre qui est « inversé ». Au tableau est présenté le cycle des saisons avec un cercle découpé en 4 saisons
Puis les élèves observent les feuilles de lierre, qui sont de forme différente selon s’il s’agit de feuilles d’ombre ou de lumière.
Claire raconte « les trois vie du lierre » : sa 1ère vie au sol, puis le moment où il se hisse sur un tronc et enfant son stade adulte : il atteint une hauteur lui donnant assez de lumière. Il change son feuillage qui passe de feuilles d’ombre à feuilles de lumière. A ce stade la plante peut produire des fleurs et des fruits.
Le maître conclut la séance en demandant aux élèves de donner un seul mot qui illustre la séance
lierre – chaton – feuillus – conifère – pollinisation – nature – fleur – bourgeon – feuilles de lumière – feuilles d’ombre – pie – saison – baie – aiguille – hiver
Séance 1 – 13 octobre
C’est la première séance avec ma classe. Je présente succinctement les missions de Latitude 21 et le projet de « l’école nature ». Avec les élèves nous échangeons sur la notion de biodiversité.
Puis direction forêt de Chevigny. Sur le chemin, les élèves constatent que beaucoup de fruits sont encore présents sur les arbres et arbustes à cette saison, apportant de la couleur vive sur le feuillage : les fruits roses du fusain, les cynorhodons rouges de l’églantier, les baies noires du sureau et du troène, les cenelles rouges de l’aubépine..
Puis après avoir posé nos affaires au « camp de base », nous nous mettons à l’écoute des sons de la forêt : quelques oiseaux, et en fond sonore assez éloigné, les voitures circulant sur l’autoroute.
Je commence par la lecture d’un conte du livre « l’épopée de la forêt » ; le chevalier, pour avoir le droit de traverser, doit s’interroger sur ce qu’était une forêt. Avec les élèves, nous poursuivons cette réflexion.
Les élèves ont ensuite la consigne de rapporter un objet qui selon eux symbolise le plus la forêt. Ils rapportent de la mousse, une brindille, une feuille etc. Chacun présente au groupe sa trouvaille.
Les élèves collectent ensuite des indices de présence animale : fientes, toile d’araignées, plumes etc
Ce petit coin de nature est un concentré de belles observations : de gros champignons sur les troncs, des trous de pics, un terrier…
Animatrice : Odile Guetin
ANNEE SCOLAIRE 2022 – 2023Séance 1 – Classe de M. FERRIERE – 20 septembre 2022
Le mardi 20 septembre, nous avons rencontré Odile de Latitude 21. Elle nous a expliqué le projet que nous allions faire au cours de l’année. Elle nous a donné des petits carnets pour dessiner, écrire, décrire les plantes et animaux que nous croiserons. Nous avons parlé et défini le mot biodiversité : la diversité du vivant.
Nous sommes partis vers le parc de la Saussaie, en chemin nous avons observé et dessiné la nature qui nous entoure : un ruisseau avec une poule d’eau et des canards, un noyer et plusieurs autres arbres à fruits comestibles.
Arrivés au parc de la Saussaie, nous avons traversé un petit bois surtout composé d’arbres feuillus (marronniers, chênes…) plus quelques conifères (pins, cèdres…). Nous y avons vu une libellule verte et noire avec de grandes ailes, un papillon de nuit et des traces d’animaux : des toiles d’araignées et une coquille d’escargot.
Nous avons débouché sur un petit ruisseau. Sur les berges du cours d’eau nous avons vu de la menthe aquatique, des saules, des araignées d’eau, un couple de colverts et des empreintes d’oiseaux.
Nous avons délimité notre ATE, elle comprendra le bois et les berges du ruisseau. Il faudra lui trouver un nom.
Les propositions :
– Buisson éducatif
– Ruisseau rond
– Rond terrestre
– Buisson sauvage
– ATE du Buisson rond
– Buisson naturel
Séance 2 – Classe de M. FERRIERE – 11 octobre 2022
Le mardi 11 octobre après-midi, nous sommes allés pour la deuxième fois à notre terrain au parc de la Saussaie. Nous avons revu les limites de notre zone d’étude. Il faisait beau et nous avons pu facilement traverser le bois, c’est là que nous avons principalement travaillé, nous avons observé la vie autour de nous.
Puis Odile nous a donné plusieurs défis que nous avons relevés par groupes de 3 :
Le premier était de retrouver la « feuille sœur » de chacune des feuilles qu’elle nous a distribués en fouillant le bois.
Le deuxième était d’identifier les arbres présents dans le bois à partir des feuilles et grâce à des livres d’identification.
Séance 3 – Classe de M. FERRIERE – 17 octobre
Heiko a invité les élèves à s’immerger dans son spectacle déambulatoire « A travers temps ».
Beaucoup de poésie et d’imaginaire dans ce spectacle, les élèves ont été surpris mais se sont laisser porter et ont participé activement.
Séance 4 – Classe de M. FERRIERE – 2 décembre
Aujourd’hui, nous avons réalisé notre 3ème sortie sur notre ATE.
Sur place, nous avons formé des groupes de 4 élèves et chaque groupe a parcouru le site pour choisir un arbre que nous avons marqué avec un morceau de laine rouge pour pouvoir le retrouver. Nous leur avons aussi donné un nom.
Une fois l’arbre choisi, nous l’avons étudié : nous l’avons mesuré grâce à une croix du bûcheron et à un mètre : nous avons ainsi obtenu sa hauteur et sa circonférence. Cela nous a permis de savoir si c’était un arbrisseau, un arbuste ou un arbre. Nous avons également récupéré des feuilles et des fruits de l’arbre lorsque c’était possible. Les feuilles nous ont servi à connaître l’essence des arbres grâce à des livres de détermination.
Les familles d’arbres présents sur notre site sont les conifères et les feuillus.
Trois groupes ont choisi des conifères : deux ifs et un épicéa. Trois groupes ont choisi des feuillus : des érables planes, très présents sur notre site.
De retour en classe, par groupe nous avons présenté notre arbre à l’ensemble de la classe. Nous créerons des affiches pour les présenter à toute l’école et les exposer à Latitude 21.
Nous réaliserons également des affiches pour les autres essences présentes sur notre site.
De plus, nous avons voté pour choisir le nom de notre site : ce sera “Buisson sauvage”.
Séance 5 – Classe de M. FERRIERE – 24 février 2023
Odile nous a demandé si nous avions reçu une réponse du Maire suite à votre courrier : non, pas encore. Le prochain conseil municipal d’enfants a lieu en mars. Ce serait intéressant de présenter notre démarche ATE avec un représentant de la classe satellite qui siège au Conseil municipal d’enfants. On ira voir les classes satellites et recueillir des informations sur ce qu’ils ont fait sur le site. On rédigera ensuite un texte de présentation pour le conseil.
On invitera le Maire ou un adjoint sur notre site Buisson Sauvage pour lui présenter nos travaux
Puis Odile nous a raconté une histoire : « le parlement des oiseaux » avec un petit décor de théâtre ambulant appelé Kamishibai.
Au parc de la Saussaie, nous avons formé 4 groupes de 6 élèves, avec plusieurs missions :
- l’observation de quelques fleurs printanières avec un guide : nous avons identifié des primevères acaules, des crocus, des jonquilles,et des pâquerettes. Sur les arbres, seules les fleurs blanches étaient visibles. Ces arbustes sont du genre prunus.
- l’écoute et l’observation des oiseaux à la jumelle : côté prairie (arboretum), nous avons entendu et vu plusieurs espèces d’oiseaux : merles, mésanges, corneilles, tourterelles, pigeons, couple de canard colvert
- Lichens et mousses : les 3 familles ont été observées et prélevées dans une boîte loupe les lichens crustacés, les lichens foliacés et les lichens fruticuleux.
Nous sommes rendre visite à nos arbres « adoptés » : les ficelles rouges que nous avions attachées sont toujours là.
Comme les arbres n’ont pas encore leurs nouvelles feuilles, on aperçoit les maisons voisines à travers les branches.
Pendant nos échanges, un écureuil sautait de branche en branche sur les arbres, derrière nous.
A la fin de la séance, Odile nous a informés qu’elle avait caché un objet dans le bois.
Surprise ! Il s’agit d’un piège photo et il était bien caché au milieu de la végétation ! Nous l’avons détaché de l’arbre. Odile nous enverra les fichiers. Espérons que le piège photo aura capturé des images d’animaux !
Séance 6 – Classe de M. FERRIERE – 24 mars 2023
En classe, nous avons visionné un diaporama sur les oiseaux, en alternance avec l’écoute des chants. Puis nous avons travaillé sur leur anatomie. Odile nous a montré des plumes d’oiseaux, en expliquant leur fonction et leur lien avec le comportement des oiseaux.
Nous avons terminé par l’activité « jeu des becs » : nous devions faire le lien entre l’alimentation des oiseaux et la forme de leur bec.
Comme il pleuvait, nous ne sommes pas allés sur le site mais nous sommes sortis sous le préau.
Nous avons échangé sur les chaînes alimentaires, les notions de producteurs, consommateurs, prédateurs et décomposeurs.
Nous avons illustré cette thématique par une activité ludique : la consigne consistait à classer les petites bêtes dans les familles de prédateurs – décomposeurs – pollinisateurs ; certaines espèces font partie des 3 groupes !
Séance 7 – vendredi 26 mai
Nous avons fait le point en classe des travaux qui seront exposés à Latitude21. Avec le maître, nous avons réalisé des grandes affiches sur les arbres, les oiseaux et les cours d’eau (d’où vient notre ruisseau la Goulotte et où va-t-il…)
Sur le terrain, nous avons travaillé sur la thématique des petites bêtes et des oiseaux.
Par équipes, nous avons collecté et observé les petites bêtes, en se positionnant et dans différents types de milieux :
- la prairie,
- le sous-bois avec la litière
- le bord de l’eau.
Puis avec les guides nous avons identifié nos petites bêtes. Ce n’est pas toujours simple, car elles sont… petites.
La récolte au bord de l’eau a été maigre. Nous avons cru trouver un phasme, mais il s’agit en fait d’une punaise aquatique appelée hydromètre. La végétation est dense, il y a beaucoup de menthe aquatique.
En sous-bois, beaucoup de cloportes gris. Ces derniers affectionnent les lieux humides à l’abri de la lumière. On les rencontre donc souvent agglutinés sous des tas de feuilles, sous l’écorce d’un arbre, dans les bois morts, dans les tas de pierres.
Dans les grandes herbes de la prairie, nous avons observé beaucoup de différentes espèces et notamment des agrions. Ils font partie de la famille des demoiselles qui appartiennent, comme les libellules, à la grande famille des odonates.
Etaient présents également des syrphes, qui sont des mouches et non pas des guêpes, des coccinelles, une punaise à pattes rouges, un perce-oreille. Nous avons trouvé une sorte de mousse blanche, le « crachat de coucou ». Ce sont des larves des cercopes qui produisent cette mousse pour se cacher à l’intérieur !
Lors de la prochaine séance nous reprendrons toutes nos observations pour approfondir le dossier « petites bêtes ».
Séance 8 – vendredi 2 juin
Avant de partir au parc de la Saussaie, nous avons présenté à Odile les grandes affiches qui seront exposées à Latitude21. Elles regroupent 3 thématiques : les cours d’eau, les arbres, les oiseaux. Elles reprennent les observations effectuées sur le terrain.
Sur le site, nous sommes partis à la collecte des petites bêtes. Nous les avons ensuite identifiées de façon plus précise que lors de la dernière séance, en les classant par famille, genre et espèce.
Dans la Goulotte nous avons pêché une larve de gammare, qui est un crustacé. Sa présence est un bio-indicateur et semble indiquer que le cours d’eau est peu pollué.
Les gammares sont des animaux très importants dans le fonctionnement des cours d’eau car ils se nourrissent de matière organique, comme par exemple des feuilles mortes qui tombent dans les rivières. Leur alimentation se compose aussi d’algues et de débris organiques d’origine animale.
Ils participent donc activement aux cycles biologiques qui ont lieu dans les cours d’eau et dans les eaux stagnantes comme les mares, les étangs et les bassins.
En plus de dégrader la matière organique, ce sont des proies de choix pour de nombreux poissons comme la carpe ou la truite. Ils sont également prédatés par divers amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons et salamandres), ainsi que par d’autres invertébrés aquatiques.
C’est en partie pour ces raisons que les gammares sont souvent considérés comme des organismes bio-indicateurs de l’environnement.
Nous avons ensuite établi une « carte d’identité » de notre petite bête, avec un dessin.