Travaux de la classe référente Ahuy
Animatrice : Odile Guetin
ANNEE SCOLAIRE 2022 – 2023
Séance 7 – Mercredi 10 mai
Aujourd’hui, dernière séance avant la visite de l’exposition à Latitude21, qui aura lieu le 20 juin.
Nous avons repris les propositions des représentants des élèves, et nous en avons débattu, en priorisant les projets. Nous les transmettrons à la mairie.
N° 1 : Mise en place d’une rambarde à l’angle du four à chaux (à l’angle de la plateforme) : cela permettra de sécuriser l’accès à la plateforme du four à chaux.
Autres actions :
– Installation d’un téléscope pour observer les oiseaux avec des panneaux d’information. En effet, la plateforme du four à chaux est un excellent poste d’observation des oiseaux.
– Installation de points d’eau pour les oiseaux : quand il gèle en hiver ou qu’il fait très chaud en été, les oiseaux se trouvent en manque d’eau.
– Plantation de fleurs pour améliorer la biodiversité
On pourrait effectivement planter des plantes méllifères, étant donné que des ruches sont installées sur le plateau. Mais est-ce vraiment judicieux ? Ne faut-il pas plutôt protéger les plantes existantes avant d’en planter d’autres ? La forêt est autonome et se suffit à elle-même, ce n’est pas un jardin.
De la même façon, la proposition d’installer des nichoirs et des hôtels à insectes n’est pas retenue.
En revanche, on pourrait installer des panneaux d’information avec des messages pédagogiques sur l’importance des végétaux et de la biodiversité végétale, le statut protégé des orchidées, etc
– Installation de poubelles
Cette proposition n’est pas retenue, mais il a été suggéré d’installer un panneau à l’entrée du sentier avec le message suivant (par exemple) « emportez vos déchets »
– Installation de toilettes sèches : cela pose un problème de maintenance et en outre, le but est d’impacter le moins possible l’environnement.
– Taille de marches et pose de traverses en bois sur le chemin raide qui monte au four à chaux : encore un aménagement qui n’est pas nécessaire et qui va impacter l’environnement.
Pour illustrer notre proposition d’installation de rambarde, nous réalisons deux dessins :
- une vue générale du four à chaux avec le sentier en contre-bas, le chemin qui monte sur la plateforme, l’emplacement de la future rambarde, le chemin qui continue jusqu’aux falaises
- un vue du haut, sous forme d’un dessin plus précis de la rambarde et l’endroit où elle sera posée
Ces dessins seront présentés à l’exposition.
Puis nous nous lançons dans une rédaction. Ce travail personnel retracera le bilan de nos deux années d’école nature.
En quelques lignes, nous évoquerons :
- un ou plusieurs souvenirs
- ce qu’on a le plus aimé et le moins aimé, et pourquoi
- ce que l’on retient de ces deux années
Séance 6 – Mardi 2 mai
Notre conseil des enfants s’est réuni en salle des maîtres, avec les représentants des élèves de chaque classe avec leurs enseignant(e)s, Charlène REY du périscolaire, Régis PETITBOULANGER, un élu du conseil municipal) et Odile GUETIN de Latitude21.
Odile, la référente de la structure porteuse du projet, Latitude21, a résumé ce dispositif. Il s’agit d’un projet éducatif et pédagogique à destination des élèves de cycle 3 et 4 (du CM1 à la 3ème) qui a pour objectif de sensibiliser et initier les enfants à la préservation de la nature et de la biodiversité.
Outils de pédagogie active, les écoles nature permettent aux élèves de choisir la zone sur laquelle ils veulent travailler, et de les mettre ensuite au cœur de la réflexion et de la décision tout au long de l’année.
Le projet a démarré l’année dernière et se déroule sur 2 ans minimum :
1ère année :
- choix du site avec les élèves : terrain à proximité de l’école où il y a de la biodiversité à protéger, à développer ou à reconquérir
- état des lieux, inventaires : faune, flore, éléments de patrimoine culturel et historique etc
- détermination des objectifs et des actions à mener
2ème année :
- mise en œuvre d’actions
Puis chaque représentant des élèves a fait part de ses propositions et nous avons débattu ensemble de chaque projet. Tous ne seront pas réalisables, bien entendu.
L’idée générale se porte vers un aménagement du lieu du four à chaux, qui doit être conçu pour le public tout en impactant le moins possible l’environnement.
Voici ce qui a été proposé :
1 – Aménagements :
– Installation de poubelles
– Installation de toilettes sèches
– Installation de points d’eau pour les oiseaux (hiver comme été), de nichoirs et d’hôtels à insectes
– Installation d’un téléscope pour observer les oiseaux, avec des panneaux d’information
– Mise en place d’une rambarde à l’angle du four à chaux, avant d’accéder à la plateforme
– Taille de marches et pose de traverses en bois sur le chemin qui monte au four à chaux
– Plantation de fleurs pour améliorer la biodiversité
2 – Création d’un livret souvenir pour toutes les classes qui intégrerait les compte-rendus, des photos, des pages d’herbier, une partie « projets » : de la phase projet – proposition aux élus – réalisation
Séance 5 – Mardi 28 mars
En classe, nous effectuons une petite « révision » des chants d’oiseaux avec les photos.
Puis nous travaillons sur l’anatomie des oiseaux et le lien entre l’alimentation et la forme des becs.
Le piège photo récupéré lors de la dernière séance n’a hélas pas photographié d’animaux. Peut-être n’a-t-il pas été laissé assez longtemps…
Au four à chaux, nous nous lançons dans une activité ludique : la consigne consiste à classer les petites bêtes dans les familles de prédateurs – décomposeurs – pollinisateurs ; certaines espèces font partie des 3 groupes ! Avec les boîtes loupes, nous partons à leur recherche.
Séance 4 – Mercredi 22 mars – matin
Nous débutons la séance en classe par un diaporama sur les oiseaux en alternance avec une écoute des chants. Nous essayons de deviner de quel oiseau il s’agit.
Puis nous nous mettons en route pour le four à chaux. Odile nous demande d’observer la végétation. A-t-elle changé depuis la dernière séance ? Les bourgeons commencent à s’ouvrir pour laisser sortir les feuilles. Sur notre périmètre, seul le cornouiller sauvage est en fleur : ce sont des petites fleurs jaunes. Le daphné lauréole porte aussi ses premières fleurs
Depuis le haut du four à chaux, nous observons les oiseaux : mésanges, martinet. Les chants fusent de partout, mais c’est difficile de les repérer !
Enfin nous nous lançons dans une chasse aux petites bêtes. Parmi les espèces nouvellement observées, nous observons une larve de cétoine dorée. A l’état de larve, la cétoine se nourrit de bois mort et une fois adulte, du nectar et du pollen des fleurs ; elle fait donc partie des insectes pollinisateurs.
Nous trouvons une noisette coupée en deux. Avec le guide, nous cherchons à identifier l’animal qui en a fait son repas. D’après le dessin sur le guide, ce pourrait être un campagnol.
Avant de repartir, nous récupérons le piège photo qu’Odile a caché.
Séance 3 – Mercredi 1er mars, matin
Ce matin, nous commençons la séance en classe sur la thématique des oiseaux.
Odile nous distribue une plume chacun et nous raconte l’histoire : « le parlement des oiseaux » avec un petit décor de théâtre ambulant appelé Kamishibai.
Puis nous observons nos plumes. Elles sont toutes différentes ; certaines sont symétriques, les rectrices et d’autres asymétriques, les rémiges. Les rectrices sont des plumes de queue, indispensables pour pouvoir freiner à l’atterrissage. Les rémiges sont des plumes d’ailes : cette forme leur permet de fendre l’air car elles offrent moins de résistance au vent que les rectrices.
Les plumes fournissent à l’oiseau un excellent isolant : elles protègent de l’eau, du froid, du chaud et de l’air. Nous réalisons une expérience avec la flamme d’un briquet, qui est impossible à éteindre si on place une plume devant.
Nous nous habillons chaudement pour sortir ; bien que le soleil soit de la partie, il fait froid.
Nous nous arrêtons un peu plus loin que le four à chaux, à un endroit où la forêt est plus dense. Nous relevons les différences de végétation avec notre zone habituelle. Ici, les arbres sont très serrés. Beaucoup sont tombés au sol. Ils serviront de garde-manger aux insectes, aux oiseaux, aux champignons et se désagrègeront peut à peu pour se transformer en humus, source de nourriture pour les végétaux. Nous remarquons aussi que la mousse est très abondante. En effet, à cet endroit, il y a beaucoup d’humidité et d’ombre, favorisant l’installation de la mousse.
Puis nous retournons au four à chaux et formons deux équipes. Une équipe est chargée d’observer la végétation, de noter les changements dus à la saison, d’identifier les fleurs printanières avec un guide.
L’autre équipe s’installe au poste d’observation au dessus du four à chaux, avec la mission d’identifier les oiseaux et les compter.
A la fin de la séance, nous collectons nos observations. Nous sommes à la fin de l’hiver, on trouve peu de fleurs : l’hellébore fétide, qui fleurit en hiver, quelques pervenches, un daphné lauréole. Pas de fleurs non plus sur les arbres, c’est trop tôt dans la saison.
Côté oiseaux, nous avons observé à la jumelle des mésanges, des pinsons, et peut-être un épervier.
Séance 2 – Mercredi 11 janvier, matin
Ce matin, nous restons travailler en classe car il pleut.
Nous échangeons avec Odile sur ce que nous avons fait avec notre maître depuis la première séance. Nous avons étudié les chaînes alimentaires, la biomasse, le cycle de la matière organique, les différentes familles d’arbres (conifères et feuillus) et les oiseaux (la chouette effraie). Nous sommes allés sur notre lieu d’exploration avec le maitre, munis d’une clé d’identification des arbres.
Avec Odile nous revenons sur la thématique du sol.
Au tableau nous représentons la litière et l’humus et échangeons sur la dégradation de la litière par les décomposeurs : bactéries, champignons, micro-faune ; comment s’effectue le processus de décomposition, quels sont les différents acteurs qui interviennent etc.
Nous nous lançons dans l’activité : « De la feuille à l’humus » : nous classons des feuilles d’arbres ramassées dehors par « chronologie de décomposition », de la moins abimée à la plus dégradée, avec les acteurs correspondants (bactéries, petites bêtes etc) et leur rôle dans le processus de fragmentation et de décomposition. Pour cet atelier, nous nous appuyons sur une clé d’identification simplifiée pour avoir un aperçu des familles d’animaux de la micro-faune.
Puis nous réalisons une carte d’identité sur un animal de la microfaune de notre choix, avec un dessin et les éléments d’identification : nom, famille, alimentation, habitat…
Ensuite, Odile nous lit un extrait du conte « le parlement des oiseaux ».
Lors de la prochaine séance, nous reviendrons sur l’anatomie des oiseaux, les plumes et leurs fonctions, les becs et le lien avec les régimes alimentaires.
Nous décidons de choisir l’exemple de la buse variable comme fil conducteur, car c’est un oiseau commun facilement observable.
Nous travaillerons sur :
- son habitat : indices de présence sur l’ate
- son alimentation : indices de présence sur l’ate (pelotes de réjection)
- le statut de l’espèce (menacée ou pas etc)
Séance 1 – Jeudi 22 septembre
Odile a commencé la séance en classe.
Puis, sur le terrain, elle nous a distribué un quizz, sur la base des observations effectuées l’année passée, avec les thématiques suivantes :
Les petites bêtes : insectes ou pas insectes ?
Les indices de présence animale
Les chaînes alimentaires
Les oiseaux, les indices de présence d’oiseaux
Les arbres et arbustes : les familles, feuille simple ou feuille composée, les points communs
Les fleurs, les champignons, les galles, les lichens
Les CM2 (les CM1 de l’année dernière) se sont mis en binôme avec les CM1, dans le but de partager leurs connaissances avec les nouveaux et être en mesure de les guider pour renseigner le document.
Ce petit quizz était à compléter en s’aidant des observations sur le terrain et en faisant appel à nos connaissances et observations de l’année passée
Comme il était très dense, nous ne l’avons pas terminé, nous retournerons sur le site avec notre maître pour le compléter.
ANNEE SCOLAIRE 2021 – 2022
Séance 1 – Mercredi 29 septembre, matin
Nous avons rencontré Odile, notre référente, qui est venue dans notre classe et nous a présenté Latitude 21 ainsi que les objectifs de notre travail.
Elle nous a annoncé que nous serions des explorateurs de la biodiversité et expliqué ce terme « biodiversité ». Elle nous a donné une petite bande desssinée sur ce sujet, dont nous reparlerons lors de la prochaine séance.
Pour choisir notre site, nous allons partir en repérage sur deux sites proches de l’école, que nous avions repéré et présentant un intérêt.
Nous sommes partis explorer le site à côté de l’école, qu’on appelle le « verger ». Nous avons observé le site afin de livrer nos premières impressions, et exploré le terrain. C’est un petit concentré de biodiversité !
Puis nous sommes allés à la combe d’Ahuy, le deuxième site.
Nous avons effectué un repérage pour déterminer le périmètre de notre ATE. Si ce site est retenu, il démarrera du four à chaux, intégrera une partie du chemin qui conduit au sous-bois et s’arrêtera avant la forêt.
Verger ou combe… Le choix va être compliqué !
Séance 2 – Mercredi 13 octobre, matin
Odile est arrivée avec un « invité surprise » : Jacques, photographe.
Il nous a parlé de son métier, des affûts en forêt pour photographier les animaux. Comme il est toujours difficile d’approcher les animaux, il nous a expliqué qu’on installera un piège photo sur le site.
Notre site n’étant pas encore choisie, Odile et Jacques ont dessiné deux tableaux représentant les deux sites, la combe d’Ahuy et le verger, avec leurs potentiels, les avantages et inconvénients de chaque lieu.
Pour nous, les deux sites présentent l’un comme l’autre des aspects intéressants à étudier au niveau de la biodiversité et c’est difficile de choisir !
On a donc voté, mais finalement il n’y avait que deux voix d’écart, et 4 élèves étaient absents !
Il a donc été décidé avec le maître d’organiser un nouveau scrutin avec tous les élèves de la classe, et de retourner aujourd’hui explorer les deux sites.
Nous avons observé les insectes et les plantes avec une loupe, nous avons collecté des feuilles, des lichens et des mousses.
Quelques jours après, nous avons organisé un nouveau vote avec toute la classe et finalement c’est la combe d’Ahuy qui a été choisie !
Séance 3 – Lundi 18 octobre, matin
Ce matin, Heiko, un comédien, nous attendait à la combe d’Ahuy pour nous proposer un spectacle un peu particulier…. Nous avons déplacé d’un endroit à un autre dans la combe, chacun équipé d’un cadre rouge plus ou moins grand.
C’était un spectacle drôle et original.
Séance 4 – Jeudi 9 décembre, après-midi
En classe, nous avons observé et analysé deux types de cartes : une en format plan et une vue aérienne datant de 2020. Nous avons comparé les deux et localisé notre site.
Sur site, nous avons formé deux équipes, une qui explorerait en bas et l’autre au-dessus du four à chaux. Nous avons collecté et observé à la loupe plusieurs familles de lichens et appris à les différencier : les crustacés, les foliacés et les fruticuleux. Odile nous avait expliqué en classe les familles de champignons et les différents lichens.
Nous avons découvert une drôle de boule sur une feuille de chêne : cela s’appelle une « galle »
Les galles-cerises sont produites par les feuilles du chêne en réaction à la piqûre d’une petite mouche appelée cynips, venant pondre ses œufs dans les feuilles. Cela entraîne la formation par le chêne d’une excroissance ronde, dans laquelle se développera ensuite la larve.
Nous avons trouvé aussi des tout petits champignons sur une branche morte par terre : ce sont des champignons saprophytes, qui se nourrissent de bois mort et le décomposent.
Puis nous sommes partis à la recherche de coquilles d’escargots. La chasse a été fructueuse, nous avons trouvé des coquilles très différentes, dont 4 très grosses, l’hélice turque.
Nous sommes rentrés à l’école et avons trié tous nos éléments. Odile nous a laissé des fiches d’identification pour les lichens et les escargots ; nous reclasserons tous ces éléments par familles.
Séance 5 – Jeudi 10 mars, après-midi
Nous avons raconté à Odile notre sortie avant les vacances de février avec le maître. Nous avons observé des « pieds de griffon ». Ce sont des fleurs dont le nom est « hellébore fétide ».
Nous avons rédigé une lettre individuelle à M. le Maire au cours d’un exercice d’expression écrite en classe. Nous écrirons une lettre collective et nous l’enverrons à M. le Maire
Sur le chemin qui mène à notre site, nous avons croisé de jolies fleurs du printemps : ficaires, pervenches, violettes, primevères…
En arrivant au four à chaux, nous avons vu plusieurs pieds d’hellébore fétide. Odile nous a raconté l’histoire de cette plante, qui est bien visible en hiver : sa floraison s’étend de novembre à mars. Elle ne porte pas un qualificatif très avantageux : « fétide ». En effet ses feuilles, quand on les froisse, sont très inodorantes…
L’étymologie de son nom signifie « remède contre la folie ». L’hellébore fétide était en effet utilisée jadis contre les troubles psychiques. En fait, cette plante est très toxique, une des plus toxiques de la famille des hellébores.
Dans les Fables de La Fontaine, le lièvre conseille à la tortue de se « purger avec 4 graines d’hellébore » car il la croit folle de penser qu’elle va gagner la course…
Nous sommes montés nous asseoir au-dessus du four à chaux
Les yeux fermés, nous nous sommes mis à l’écoute des oiseaux. Nous avons perçu 3 chants.
Nous nous sommes séparé en deux groupes, au-dessus et en bas du four à chaux, pour observer les oiseaux aux jumelles.
Nous nous sommes ensuite regroupés au-dessus du four à chaux et avons mis en commun nos observations. Nous avons aperçu une buse, un moineau, un pigeon et une pie. Nous avons entendu (mais pas vu!) une mésange charbonnière.
Nous renouvellerons cet exercice le matin, les oiseaux sont plus actifs, nous aurons peut-être plus de chance !
Séance 6 – Mercredi 30 mars, après-midi
Aujourd’hui, nous avons commencé la séance en classe avec Odile.
Nous avons échangé sur l’anatomie et le fonctionnement de l’arbre. Comment circule la sève à l’intérieur de l’arbre, à quoi servent les racines, les feuilles, l’écorce, qu’est-ce que la photosynthèse…
Comment fait-on la différence entre un arbre / un arbuste / un arbrisseau, qui sont de taille et de volume différents, dont la tige ou le tronc contient du bois, et les herbacées.
Comment peut-on identifier et classer les différentes essences d’arbres
La météo avait l’air stable, pas de pluie, nous sommes partis sur le site. Nous avons été surpris de voir tous ces escargots, qui s’étaient donné le mot pour tous sortir en même temps ! Pas étonnant, vu la météo pluvieuse, après des semaines de beau temps… Ces gros escargots appartiennent à l’espèce « hélice turque », nous les avions déjà croisés dans la combe.
La végétation a bien poussé depuis notre dernière séance, le vert concurrence le marron… La pluie a été profitable pour les pervenches, gaillets, violettes, alliaires, dont la feuille ressemble à de l’ortie et dégage une forte odeur d’ail quand on la froisse. Les feuilles des arbres s’allongent.
Et une bonne surprise : quelques morilles. La morille est plus que comestible, c’est un champignon délicieux !
Avec nos boîtes-loupes, nous avons collecté et observé les petites bêtes : araignées, et surtout limaces et escargots !
La pluie a écourté notre sortie, nous sommes rentrés à l’école
Séance 7 – Lundi 11 avril, après-midi
Un conseil d’élèves s’est tenu avec les représentants des classes de CP, CE1 et CE2, deux élus et une personne de la mairie qui s’occupe de l’extra-scolaire (pause méridienne et temps périscolaire). Nous étions 4 représentants de la classe pilote et avons raconté à nos camarades ce que nous avions observé sur notre ate.
La classe de CP et la classe de CE2 ont participé à une activité land art avec Marie-Ange. Les élèves ont réalisé une spirale avec des pierres, représentant un escargot.
La classe de CE1 est sortie deux fois sur le site de l’ate pour une écoute des oiseaux et l’observation des mousses et des lichens.
Odile a explicité la démarche et l’état d’avancement du projet et a évoqué la préparation de l’exposition de nos travaux qui sera présentée à Latitude21.
Séance 8 – Mardi 12 avril, après-midi
Odile nous a retrouvés en classe. Il est temps de réfléchir concrètement à ce que nous voulons présenter à l’exposition et de commencer à rassembler les éléments nécessaires : photos, compte-rendus des séances par exemple et aussi éléments naturels comme des plumes, des coquilles d’oeufs, du lichen etc.
Nos observations, questionnements et constatations doivent être organisées et regroupées en thématiques pour rédiger un état des lieux de la biodiversité, sur notre ate.
Puis nous sommes montés directement au-dessus du four à chaux, pour un inventaire et une observation des petites bêtes.
Nous avons vu beaucoup de petites araignées, des fourmis, une limace tigrée et bien sûr des escargots. Nous avons trouvé une belle coccinelle orange à points blancs. Nous ne connaissions que les coccinelles rouges à points noirs ! Il s’agit de la grande coccinelle orange du genre Halyzia ; elle est mycophage, c’est à dire mangeuse de champignons et de ses spores, les organes de reproduction.
Sur la falaise, là où sont équipées des voies d’escalade (nous avons remarqué un panneau destinés aux grimpeurs) bourdonnaient des bourdons et des abeilles.
Certains d’entre nous avons observé les oiseaux à la jumelle, depuis notre poste d’observation du four à chaux.
Séance 9 – Mardi 17 mai, après-midi
Nous sommes allés au four à chaux par un beau soleil.
Nous avons eu la chance d’observer de magnifiques orchidées : orchis pourpre, orchis bouc, orchis de l’homme pendu… Des arbustes comme le cornouiller sanguin étaient également en fleurs.
Nous avions la mission d’élaborer la « carte d’identité » d’une plante. Nous avons choisi de dessiner une fleur, avec la consigne de représenter la tige, les feuilles le plus précisément possible.
Nous avons vu un lézard qui se faisait dorer sur une pierre et un joli cétoine doré.
Séance 10 – Mardi 21 juin, après-midi
Aujourd’hui, nous étions accompagnés par deux Odile : Odile GOIZET-DUMONT, 1ère adjointe à la mairie et Odile, notre référente de Latitude21.
Nous avons retrouvé Jean-Marc RUEZ à l’entrée de la combe du four à chaux. J.M. RUEZ est adjoint à l’environnement et également membre de l’association Via Apia Diversitas. Cette association développe des projets axés sur la biodiversité, dont l’installation de ruches.
Nous avons présenté aux deux élus d’Ahuy notre ATE et expliqué en quoi consiste notre démarche et nous avons fait part de nos observations effectuées tout au long de l’année.
Odile GOIZET-DUMONT nous a raconté l’histoire du four à chaux et expliqué son fonctionnement.
Puis J.M. RUEZ nous a emmené voir les ruches qui sont installées dans une grande prairie, pas très loin de notre site. Des ruches ont été installées sur ce terrain afin de développer des essaims sauvages et attirer les abeilles qui pourraient coloniser le lieu. Des pieds de lavande y ont été plantés. La lavande est une fleur très mellifère, qui attire les pollinisateurs, dont les abeilles.
Nous sommes passés par le verger pour rentrer.