Travaux de la classe référente Eiffel
ANNEE SCOLAIRE 2023-2024
Ecole Eiffel – DIJON – 13 CM1 et 8 CM2 – Delphine BOURGUIGNON
Animatrice : Odile GUETIN
Séance 3 – 4 juillet
Dernière séance, nous partons à la combe Persil et nous nous arrêtons au jardin des Poètes.
Un poème de Charles Baudelaire « les fleurs du mal » est accroché à une branche.
Les élèves observent les petites bêtes, il y a du choix : beaucoup d’escargots, des sauterelles et des criquets dans la prairie, des punaises arlequin…
La végétation est dense et les fleurs nombreuses : trèfle, coronille, scabieuse, luzerne, mille-pertuis, pois de senteur…
Puis je propose aux élèves une activité mêlant le dessin à l’observation naturaliste. La consigne est de dessiner une feuille d’arbre d’une façon très précise. Par leur dessin ils peuvent retrouver de quelle essence il s’agit : cornouiller, tilleul, aubépine, érable…
Séance 2 – 10 janvier
Avec la classe de Delphine et Elrick, nous nous rendons à la combe Persil. Nous échangeons sur les stratégies d’adaptation des animaux à l’hiver comme par exemple la migration des oiseaux, l’hibernation et l’hivernation chez les mammifères, la diapause chez les arthropodes.
Les élèves constatent que les animaux sont bien présents, grâce aux indices sonores (chants de la mésange et de la corneille) et visuels (os, plumes, nids, coulées…)
C’est reparti pour une nouvelle collecte de coquilles d’escargots. Comme lors de la séance précédente, les élèves classent les gastéropodes sur la fiche d’identification avec l’aide d’Elrick et ce dernier complète les notions de base abordées lors de la 1ère séance par d’autres explications sur le cycle de vie de l’escargot, notamment par rapport aux saisons.
Elrick explique que les escargots ont besoin de calcaire pour fabriquer leur coquille et demande aux élèves si l’on en trouve dans la combe Persil. Les élèves savent que les roches locales sont calcaires. Le groupe se déplace pour trouver un endroit avec des strates rocheuses et s’arrête devant la « grotte ». Elrick donne alors des explications sur la géologie de la combe : comment sont apparues les couches de roches, la forme de la combe.
De retour en classe, je note au tableau le nombre d’individus trouvés par espèce d’escargot : au total une vingtaine d’escargots appartenant à 7 espèces.
Puis Elrick aborde la thématique de la géologie. La difficulté principale de ce sujet est la notion de temps…
Les élèves essaient de situer sur des cartes au 25 000ème et sur des cartes géologiques les combes dijonnaises : serpent, persil, st joseph. Quel est leur point commun : forme, orientation.
Sur une carte en « coupe », les enfants situent les routes, le haut et le bas (Dijon et le Mont Afrique), le plateau de chenove et la Motte Giron… Elrick explique aux élèves comment les combes se sont formées, le sens des différentes couleurs sur les cartes géologiques, les strates horizontales, les lignes de décrochement verticales. Avant la roche c’était de la « boue » qui s’est déposée au fond, piégeant quelques animaux : ammonites, bivalves qu’on retrouve à l’état de fossiles.
Mais en combien de temps se déroulent tous ces évènements ?
Pour que les élèves comprennent la notion de « temps géologique », Elrick leur montre une « frise du temps accéléré » sur une journée de 24 heures et demande aux enfants d’imaginer que le temps s’est déroulé sur une journée, depuis la formation de la terre jusqu’à aujourd’hui : les hommes n’arrivent qu’à 23H58 ! On peut aussi dérouler sa propre vie sur une journée : « vous naissez à 1h et mourrez à minuit. ».
La séance se termine par une expérience : la formation d’une combe, en faisant couler de l’eau sur de la terre dans un récipient. C’est très visuel pour les élèves.
Séance 1 – 6 octobre
Ce matin, Elrick, notre service civique environnement, m’accompagne sur le terrain.
Je distribue aux élèves la fiche « entre les deux, mon coeur balance ». L’objectif sera de comparer deux milieux dans la combe Persil : l’ancien site de l’ATE en haut et le bas de la combe et de noter les points communs et les différences.
Nous redescendons dans le bas de la combe. Les élèves se lancent dans une « chasse » aux escargots. A l’aide de la fiche de terrain « opération escargots » de vigie-nature, les élèves tâchent de les identifier. Au moins 8 espèces ont été trouvées.
Puis Elrick donne des explications sur l’anatomie et le mode de vie des escargots.
ANNEE SCOLAIRE 2022 – 2023
Séance 9 – Mercredi 7 juin
Aujourd’hui, dernière séance sur l’Aire Eiffel avant la visite de l’exposition !
Munis de boîtes loupes, nous sommes partis à la recherche de petites bêtes.
Puis nous les avons identifiés, en partant des grandes familles (insectes ou pas insectes) en essayant d’être le plus précis possible et d’arriver à classer l’animal au sein d’une espèce, à l’aide de guides d’identification.
La collecte a été très fructueuse. Les hautes herbes abritent une grande variété d’espèces.
Nous avons observé plusieurs espèces de papillon, un cétoine, un grillon champêtre, des punaises, des sauterelles vertes…
Nous avons ensuite établi une « carte d’identité » de l’animal, avec un dessin.
Nous avons terminé la séance par une « carte postale » de la nature.
Séance 8 – Mercredi 2 mai 2023
En classe, Odile nous demande ce que nous avons envie de présenter à l’exposition qui sera en place à partir de mi-juin. Nous sommes en train de travailler sur des exposés sur les oiseaux, une affiche sur les cadrans solaires ainsi que des maquettes et une vidéo des élèves malentendants sur les cadrans solaires.
Sur le terrain, Odile nous propose une « chasse aux trésors sensorielle ».
La mission est de partir à la recherche d’éléments naturels à partir d’un adjectif et son opposé comme par exemple, trouver quelque chose de : mou / dur, bruyant / silencieux, lisse / rugueux etc. Cette activité nous oblige à affiner notre vocabulaire et notre expression orale et d’ouvrir nos sens.
Puis avec le jeu des couleurs de la nature, nous avons pour mission de collecter des éléments naturels dont la couleur figure sur un nuancier.
Certaines couleurs sont abondantes dans ce lieu et dans la nature en général au printemps et sont donc sont faciles à retrouver : le vert avec toutes ses nuances par exemple, ou le marron
Nous n’avons trouvé qu’un seul élément naturel bleu : la véronique de Perse.
La séquence se poursuit par un échange sur l’importance des couleurs dans la nature.
Comment les fleurs attirent-elles les pollinisateurs ? Par leur parfum, leur couleur ou leur forme.
La couleur constitue un moyen important pour les plantes d’attirer les pollinisateurs nécessaires à leur reproduction. Chaque couleur de fleur peut attirer des animaux différents en fonction de leurs préférences alimentaires et de leurs capacités sensorielles. Les fleurs utilisent leurs couleurs pour communiquer avec les pollinisateurs et les inciter à venir les visiter. Elles portent des couleurs vives pour attirer les pollinisateurs tels que les abeilles, les papillons, les oiseaux et les coléoptères.. Les pollinisateurs sont attirés par les couleurs vives, car ils sont associés à des sources de nourriture riches en nectar et en pollen.
La séance se termine par une dernière activité, la création d’une « carte d’identité » d’un végétal de notre choix. Nous la terminerons en classe et elle pourra être exposée à Latitude21.
Séance 7 – Mercredi 5 avril 2023
Nous avons la chance d’avoir dans notre classe M. CAUSERET, ancien professeur de mathématiques à la retraite et président de l’association CYGNUS 21, qui regroupe des passionnés d’astronomie. Il a eu la gentillesse de se déplacer pour nous parler des cadrans solaires.
Nous lui expliquons avoir travaillé sur ce sujet lors de la dernière séance avec Odile et nous lui montrons la maquette que nous avons fabriquée (et qui a fonctionné !)
La science des cadrans solaires s’appelle la gnomonique, qui vient de « gnomon » : instrument astronomique qui visualise par son ombre les déplacements du Soleil sur la voûte céleste. Sa forme la plus simple est un bâton planté verticalement dans le sol.
Il nous indique qu’à Dijon, il existe un circuit des cadrans solaires ; ce pourrait être une bonne idée de sortie scolaire !
M. CAUSERET, à l’aide de maquettes qu’il a emmenées, nous explique le fonctionnement de chaque type de cadran solaire. Nous pourrions partir sur la réalisation d’un cadran analemmatique, comme celui du parc de la Colombière (en plus petit et avec d’autres matériaux).
Puis nous partons à la combe Persil. Nous échangeons avec M.CAUSERET sur notre projet d’ATE.
Ensuite, nous cherchons l’endroit qui serait le plus à même d’accueillir un cadran solaire. Il pourrait être implanté sur notre ATE au niveau de la prairie. Comme le site est loin d’être plat, M. CAUSERET nous conseille d’installer un cadran solaire plutôt sur un socle, un peu comme une table d’orientation.
Nous le remercions à la fin de la séance pour son intervention !
Séance 6 – Mercredi 8 mars 2023
Aujourd’hui, pas de sortie en raison d’une météo plus que maussade.
Nous sommes toujours très motivés par notre projet de cadran solaire, à fabriquer et à installer sur notre Aire Eiffel.
Nous regardons une courte vidéo de « c’est pas sorcier » qui traite de ce thème. Nous en discutons ensuite, en utilisant un globe terrestre et des objets, ce qui nous aide à visualiser et à intégrer les notions de rotation de la terre, son inclinaison, les saisons etc.
Avec un tuto, nous fabriquons un mini-cadran solaire. Heureusement la pluie a cessé et un peu de soleil pénètre dans la classe, alors nous pouvons le tester ! Et il fonctionne !
Nous prévoyons par la suite de réaliser une maquette que nous emmènerons dans la combe Persil pour le tester à nouveau. Nous chercherons l’emplacement le plus adapté pour implanter le cadran solaire « grand modèle ».
Après la récréation, nous changeons de thématique. Nous échangeons sur les oiseaux.
Odile nous distribue une plume d’oiseau puis nous raconte une histoire : « le parlement des oiseaux » avec un petit décor de théâtre ambulant appelé Kamishibai. Ce conte explique entre autres le comportement des oiseaux et les menaces qui pèsent sur eux.
Nous finissons la séance par l’observation des plumes d’oiseau, qui constituent un excellent isolant contre le froid, le chaud et la pluie. Odile nous en fait la démonstration avec la flamme d’un briquet…
Séance 5, Mercredi 18 janvier 2023
Nous sommes ravis de trouver de la neige à la combe Persil. Le paysage est radicalement différent ! Les feuilles ont toutes disparu des arbres, mais il reste les fruits de l’églantier, les cynorrhodons, qui ressortent bien avec leur couleur rouge vif.
Nous fermons les yeux quelques minutes pour se concentrer sur l’écoute des sons : on entend quelques oiseaux, dont le cri d’alerte du merle.
Avec la neige, les empreintes des animaux sont bien nettes et nombreuses. Parmi elles, beaucoup d’empreintes de chien et une qui pourrait être laissée par un chevreuil. Odile nous explique comment différencier l’empreinte d’un chien et celle d’un renard.
Puis nous ne résistons par à l’envie de faire un petit bonhomme de neige !
En regardant un arbuste avec son ombre sur la neige, l’un de nous a une idée : et si on fabriquait un cadran solaire ? Nous allons y réfléchir…
Puis nous échangeons sur la litière et l’humus. Que deviennent les feuilles ? Qu’est-ce qui fragmente et décompose la litière ? Nous collectons des feuilles d’arbres dans différents état de décomposition, ainsi qu’un morceau de bois sur lequel on trouve de la mousse et les trois familles de lichens.
En classe nous nous lançons dans l’activité : « De la feuille à l’humus » : nous classons les feuilles d’arbres ramassées dehors par « chronologie de décomposition », de la moins abimée à la plus dégradée, avec les acteurs qui interviennent dans la détérioration de la matière organique (bactéries, petites bêtes etc) ainsi que leur rôle dans le processus de fragmentation et de décomposition. Pour cet atelier, nous nous appuyons sur une clé d’identification simplifiée des animaux de la micro-faune, avec les différentes familles.
Nous observons à la loupe les lichens et les feuilles d’arbre dont pour certaines il ne reste plus que les nervures.
Séance 4, 7 décembre 2022
Aujourd’hui, météo froide mais ensoleillée ! Les feuilles au sol sont recouvertes de givre.
Nous apercevons encore des fleurs dont la présence tardive nous étonne (par exemple la « ruine de Rome » ou « cymbalaire des murailles » qui pousse sur les murs et l’iris fétide avec ses graines rouges caractéristiques).
Odile nous propose de mesurer les arbres avec la méthode de la croix du bûcheron. Nous choisissons les plus hauts de notre ATE : un érable, un chêne et un pin. Avec cet outil, nous pouvons en évaluer la hauteur : environ 20 mètres. Puis nous mesurons la circonférence du tronc.
Puis nous partons à la recherche de champignons, que nous trouvons sous des formes très différentes. Nous échangeons sur les différentes familles de champignons (parasites, saprophytes et symbiotiques) et la partie invisible sous terre, le mycellium.
Ensuite nous nous installons (au soleil !) pour dessiner une partie du paysage que nous aurons « encadré », avec la consigne de représenter le sol et au moins deux strates de végétation). Nous réalisons une esquisse que nous complèterons en classe avec les couleurs.
Séance 3, 9 novembre 2022
Aujourd’hui, temps plus que maussade.
Odile nous a distribué un quizz avec différentes thématiques :
Les petites bêtes
Les indices de présence animale
Les chaînes alimentaires
Les oiseaux
Les arbres et arbustes : les familles, feuille simple ou feuille composée, les points communs
Les fleurs, les champignons, les galles, les lichens
Ce petit quizz était à compléter en s’appuyant des observations sur le terrain et en faisant appel à nos connaissances et recherches de l’année passée.
La pluie nous a chassés et nous sommes retournés en classe, où nous avons travaillé sur notre quizz collectivement.
Séance 2, 19 octobre 2022
Ce matin, Heiko est revenu dans la combe Persil avec son spectacle déambulatoire, toujours aussi drôle et burlesque.
Ensuite, nous avons créé nos oeuvres d’art éphémères, en utilisant que des éléments naturels : citrouille d’Hallowen, maison pour insectes, tableaux de feuilles etc… Nous étions des artiste de « land art » et franchement le résultat était là !
Séance 1, 14 septembre 2022
En classe, Odile nous a demandé si vous avions des idées de projets à réaliser sur l’Aire Eiffel.
Nous avions commencé à réfléchir l’année dernière sur un projet de totem, à installer sur notre ATE. Ce totem aurait la forme de la tour Eiffel. Nous aimerions qu’il soit solide et tienne dans la durée ; il pourrait être construit avec des matériaux comme de la pierre et des pièces de bois. Nous lui trouverons un emplacement approprié. Odile nous rappelle qu’il sera nécessaire de demander l’autorisation à la mairie de DIJON.
En chemin, nous apercevons des fruits rouges sur les arbustes : des cenelles sur l’aubépine, des cynorrhodons sur l’églantier, des cornouilles sur les cornouillers. Tous ces fruits sont comestibles.
Nous constatons que beaucoup de feuilles sont déjà tombées. Cela est dû à la sécheresse. Odile nous fait remarquer qu’une plante invasive a pris de l’ampleur : l’ailante.
Nous retrouvons notre « camp de base » sous l’érable sycomore.
Nous commençons par une activité « ambiance sonore » : à chaque séance nous écouterons et noterons sur notre carnet les sons. Aujourd’hui nous avons perçu le bruit d’un avion, les criquets, un corbeau ou une corneille.
Nous écrivons sur notre carnet la météo du jour. Ce sera notre rituel à chaque séance. De grandes fiches décrivant les formations nuageuses et les différents type de nuages nous aident à d’identifier quels nuages sont à l’origine du temps.
Aujourd’hui le temps est maussade, il bruine. Nous supposons que ces nuages bas, gris et porteurs d’humidité portent le nom de stratus.
Nous avons eu la surprise en arrivant sur le site de voir des moutons un peu plus haut, avec un berger.
Ce dernier accepte gentiment de nous accorder un petit moment pour expliquer sa démarche.
Ses brebis appartiennent à 3 races : la Suffolk, la Romane et la Charollaise. Elles broutent principalement des herbacées et dédaignent les plantes ligneuses. Leur plante favorite est le lierre, qui constitute grâce à ses tanins un excellent vermifuge. Ainsi le berger n’est plus obligé de vermifuger 4 fois par an ses brebis, mais seulement 2. L’alimentation des brebis est complétée par des minéraux (mélangés à du sucre) et du sel sous la forme de petit bloc. Le troupeau se déplace de jour en jour pour brouter ; en fin de semaine, il sera positionné sur la prairie et la friche de notre ATE !
Le 15 octobre le troupeau sera de retour à la bergerie.
Merci au berger de nous avoir consacré un peu de temps !
ANNEE SCOLAIRE 2021 – 2022
Lundi 13 septembre
Nous sommes allés, à 3 classes, à la combe Persil pour repérer un endroit de la taille d’un terrain de football, où l’on pourrait observer la faune, la flore et les constructions humaines.
Nous avons choisi un emplacement où il y a une cadole, une prairie, des chemins, un bois et une clairière.
Séance 1 – Vendredi 17 septembre, matin
Odile de Latitude21 est venue dans notre classe, elle nous a expliqué le dispositif des ATE : ce sera un lieu où on étudiera la biodiversité, et aussi le relief, le patrimoine culturel et historique etc. Nous avons échangé sur cette notion de biodiversité. Nous lui avons raconté que nous avons fait un repérage avec notre maîtresse et les classes satellites le 13 septembre.
A la combe Persil, nous avons délimité la zone d’étude qui intégrera la cadole, la prairie, le chemin principal, un bois et une clairière.
Dans la prairie, nous nous sommes assis tous isolés et avons perçu avec les 5 sens notre environnement. Nous avons rempli le tableau « mes premières impressions du site »
Puis nous avons dessiné le paysage boisé à l’entrée de notre ATE
En repartant, le long du chemin, nous nous sommes arrêtés pour observer les fleurs (luzerne, trèfle…), une fourmilière et la « grotte ».
Nous appellerons notre ATE « l’Aire Eiffel ».
Travail effectué en classe entre la séance 1 et la séance 2 : géographie : lecture de cartes
Nous avons comparé les cartes fournies par Odile : c’est une activité très motivante.
Points communs aux 3 cartes :
Ce sont des vues aériennes. (issues du site Géoportail)
Elles représentent la Combe Persil.
Elles ont des couleurs et sont sur un format A4.
Différences entre les cartes :
Deux sont des photos satellites.
Une est un plan dessiné.
Deux ont la même échelle : une photo satellite et le plan dessiné. (3,2 cm = 200 m sur le terrain )
Une photo a une échelle plus petite. (3,2 cm =100 m sur le terrain)
100 m = 10 000 cm : on dit que l’échelle est 3,2/10 000 (au dix millième)
Les couleurs des photos satellites nous aident à nous repérer.
Nous interprétons les codes du plan qui n’est pas légendé.
Notre lecture de carte :
Nous avons repéré l’entrée de la combe Persil, le grand chemin qui la traverse dans la longueur, des rues, des bâtiments identifiables connus (lycée des Marcs d’Or), le fort de la Motte Giron, l’institut des Ecayennes, notre école et l’esplanade des Marcs d’Or.
Des enfants ont pu situer leur maison et le chemin pour aller à l’école. Certains ont vu que les photos étaient anciennes car elles ne correspondent plus à la réalité actuelle de leur maison.
Les piscines se repèrent bien.
Dans la combe nous avons repéré les zones boisées à l’aide de la couleur vert foncé, le chemin en zig-zag gris qui monte et les zones sans arbres avec la prairie.
Nous ne voyons pas la cadole de notre aire.
Finalement nous avons cherché l’emplacement de l’aire Eiffel que nous avons tracée sur une pochette plastique transparente par-dessus.
Avec l’échelle on se rend compte qu’elle mesure environ 100 mètres de long. En largeur elle est plus étroite : 50 m environ. C’est plutôt un rectangle. Certains ont pu corriger leur tracé en fonction de l’échelle : 3,2 cm de long et 1,7 cm de large.
Nous calculerons le périmètre approximatif plus tard quand nous saurons le faire en mathématiques.
Nous parlerons de la latitude et de la longitude plus tard en géographie physique de la Terre.
Séance 2, jeudi 14 octobre, matin
Nous nous sommes installés à notre « camp de base ».
Avant de commencer les activités, Odile nous a présenté l’« invité surprise » : Jacques le photographe, qui nous a parlé de son métier, des affûts en forêt pour photographier les animaux. Comme il est toujours difficile d’approcher les animaux, il nous a expliqué qu’on installera un piège photo sur notre ATE.
Puis nous sommes partis à la recherche d’indices de présences animale.
Séance 3, mercredi 20 octobre, matin
Ce matin, Heiko, un comédien, nous attendait à l’entrée de l’Aire Eiffel, pour un spectacle un peu particulier…. Nous avons déambulé, chacun équipé d’un cadre rouge plus ou moins grand, dans la combe Persil.
C’était drôle et très original !
Séance 4, vendredi 19 novembre, matin
Ce matin, Odile nous a proposé de commencer l’inventaire et l’identification des arbres, arbustes et arbrisseaux (buissons) de notre ATE.
Nous avons consitué 4 équipes pour travailller sur 4 zones différentes.
C’était un peu compliqué d’identifier les arbres, car beaucoup de feuilles sont tombées. Heureusement, sous les gros érables, on a trouvé de gros paquets de feuilles semblables. D’autres arbustes portent encore les fruits, comme les fusains
Nous avons ont réalisé un magnifique land art avec les feuilles d’érable !
Puis avec une loupe, nous avons observé les lichens. Un lichen, c’est l’alliance algue et champignon. Sur l’aire Eiffel, on trouve les 3 familles de lichen : les crustacés, les foliacés et les fruticuleux. Sur certains arbres, les 3 familles de lichens sont présentes !
Séance 5, vendredi 3 décembre, matin
En classe, nous avons présenté à Odile notre affiche représentant les arbres et arbustes de l’Aire Eiffel. Nous avons reparlé des lichens et des différentes familles de champignons. Nous avons travaillé sur les chaînes alimentaires, la notion de prédateur / proie et les différentes familles qui composent la chaîne alimentaire : producteurs, consommateurs, décomposeurs
A l’Aire Eiffel, nous avons collecté des coquilles d’escargots ; en classe, nous les identifierons et classerons avec les fiches que nous a donné Odile.
Nous avons constaté que le chemin en terre de la combe Persil était entièrement recouvert de sable et compacté. Nous nous sommes interrogés sur l’impact de ces travaux sur la biodiversité.
Puis nous avons utilisé les cartes de la biodiversité pour travailler sur le vivant. Nous avons classé le monde du vivant par familles : plantes, animaux, bactéries, champignons etc. et par producteurs, consommateurs (primaire, secondaire, tertiaire) ou décomposeurs.
Nous nous sommes interrogés sur ceux que l’on pouvait trouver ici, sans forcément les voir. Nous avons enlever les « intrus » (poissons par exemple). Quels sont leurs besoins ? Est-ce que ce qu’on trouve ici peut répondre à leurs besoins (alimentation, habitat, déplacement)
Séance 6, jeudi 10 février, matin
En classe nous avons réfléchi à une idée de totem pour notre aire. Il pourrait être réalisé avec des éléments naturels trouvés sur place : bois, feuilles, clématite, lierre…
A la combe Persil, nous avons observé les changements de la nature depuis que nous sommes venus. Bien que nous soyons encore en hiver, le printemps nous envoie des signaux ! Nous avons aperçu des plantules de pissenlit. Sur le noisetier nous avons observé les chatons, qui sont les fleurs mâles. Les fleurs femelles sont toutes petites et rouges. Nous avons trouvé un arbuste avec des fleurs jaunes, le cornouiller sauvage, qui est un des premiers à fleurir.
Nous sommes partis à l’exploration d’indices de présence animale. Les sangliers s’en sont donnés à coeur joie en retournant la terre le long du chemin ! Nous avons trouvé quelques terriers, des nids, des plumes, des empreintes et des « coulées » c’est à dire des traces de passage d’un animal.
Nous avons vu un joli champignon orange en forme de petite coupe : la pézize écarlate. C’est un champignon saprophyte qui se nourrit de bois mort.
Nous avons observé les bourgeons sur les arbres et photographié les bourgeons noirs du frêne.
Puis par petits groupes nous avons écouté le chant des oiseaux. Nous les avons observé aux jumelles et essayé de les identifier avec un guide. Nous avons repéré une mésange bleue, une mésange charbonnière, un couple de tourterelles turques, un merle, une pie et une sitelle torchepot.
Séance 7, vendredi 18 mars, matin
Sur le chemin de notre Aire Eiffel, nous avons observé les changements depuis la dernière séance, comme les nouvelles fleurs… Et nous avons aperçu un merle.
Puis, par petits groupes, nous avons écouté et observé les oiseaux, équipés de paires de jumelles, de nos carnets et de guides ornithologiques. La maîtresse avait emmené une parabole, qui concentre les ondes sonores et nous permet d’écouter mieux les sons.
Nous avons identifié des tourterelles turques, un merle, des mésanges bleue et charbonnière, une buse et pigeons. Nous avons entendu (mais pas vu) un pouillot véloce
Toujours par petits groupes, nous sommes partis en exploration sur notre ATE.
Nous avons observé et identifié, à l’aide des guides :
– des primevères, des violettes, des corydales et de la fougère capillaire le long des murets
– des arbres à fleurs jaunes : cornouiller mâle et forsythia
– un champignon décomposeur du bois mort « saprophyte »
– les « petites bêtes »: coccinelle à 7 points, petites araignées, escargots, limaces, vers de terre et fourmis
Séance 8, jeudi 31 mars, matin
Nous sommes partis sur l’Aire Eiffel avec une météo maussade, mais sans pluie.
Nous avions la consigne d’observer et de noter ce qui avait changé par rapport à notre dernière sortie. Le prunier, le cerisier et l’érable étaient en fleurs. Beaucoup de pissenlits étaient fleuris, parsemant la prairie de notes jaunes ; nous avons identifié des primevères et des violettes.
Nous avons aussi consigné sur notre carnet les indices de présence animale et en avons collecté certains dans les boîtes-loupes.
Les traces de sanglier sont toujours bien présentes dans la combe, comme à chaque sortie. Les sangliers, mammifères omnivores, font des trous avec leur groin pour manger des racines, bulbes, insectes, escargots etc. On peut observer aussi à plusieurs endroits l’herbe couchée et des coulées (passages) dans la végétation.
Nous avons trouvé une noisette avec un petit trou. Le coupable s’appelle le balanin des noisettes, insecte de la famille des coléoptères. La femelle pond dans les noisettes qu’elle a piquées. La larve se développe à l’intérieur, ronge l’amande et perce la coque d’un trou rond pour se nymphoser dans la terre. Les glands du chêne sont aussi prisés par le balanin.
Dans nos trouvailles figuraient également des coquilles d’oeufs, des restes de repas comme des coquilles de noix et de noisettes
S’agissant des petites bêtes (araignées, fourmis, vers de terre), nous les avons relâchées à l’endroit où nous les avions trouvées. Nous avons attrapé un crache-sang. C’est un insecte de la famille des coléoptères, mangeur de gaillet (végétal très présent dans la combe Persil). Il se rend effrayant pour ses prédateurs en crachant une goutte de produit rouge comme le sang
Nous avons vu des escargots et une limace tigrée. Nous possédons maintenant une belle collection de coquilles d’escargots de différentes espèces : hélice turque, escargot de Bourgogne, élégante striée, clausilie
Nous avons aperçu (à plusieurs reprises!) une souris grise le long d’un petit muret. Pas possible de la photographier hélas, elle a filé…
Nous avons entendu le pic-vert, qui semblait se moquer de nous… Et le tchip tchop-tchip-tchop très particulier du pouillot véloce, « l’oiseau compte écus » car son chant imite le bruit de quelqu’un qui compte ses sous !
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour s’amuser à compter les cernes de bois sur une souche d’arbre,
Séance 9, jeudi 12 mai, matin
En classe, nous avons parlé de l’exposition des ATE, à Latitude21. Odile va rassembler toutes nos productions pour les présenter à l’exposition.
Nous avons montré à Odile ce que nous avions réalisé avec notre maitresse : le logo de notre AIRE EIFFEL, des petites cartes sur les oiseaux, des poésies, des dessins…
Tous ces travaux seront présentés, avec des photos et des éléments naturels que nous avons récupéré : lichens, coquilles d’escargots, coquilles d’oeufs etc
Nous avons parlé du courrier de réponse de la mairie, qui nous félicite de notre démarche et nous aidera dans nos actions, avec des conseils sur la gestion écologique de notre site et coordonnera nos proposition de gestion et de petits aménagements.
Nous aimerions protéger les chauve-souris et installer des gites sur notre ATE. Nous aimerions aussi que des pièges photos soient posés pour savoir quels animaux fréquentent notre site.
Sur notre ATE, nous avions la mission de choisir une espèce végétale, arbre ou fleur par exemple et de la dessiner le plus précisément possible. Nous avions le choix, au mois de mai beaucoup de fleurs sont visibles : orchis bouc, orchis militaire, géraniums, renoncules etc. Ce n’était pas évident de dessiner les détails. Nous avons inscrit le nom de la plante. En classe, nous compléterons par d’autres informations
Ces dessins seront exposés à Latitude21.
Séance 10, vendredi 3 juin, matin
Pas de chance, ce matin un orage a éclaté et il pleut, nous ne pouvons pas sortir et nous rendre à la combe Persil.
En classe, nous revenons sur les notions de chaînes alimentaires, avec le vocabulaire qui s’y rattache : prédateur / proie, producteur / consommateur / décomposeur.
Nous citons des exemples de chaînes alimentaires, à l’oral puis à l’écrit.
Nous faisons l’exercice « de la feuille à l’humus » : il s’agit de remettre en ordre les différentes étapes de la décomposition d’une feuille.
Puis sur la feuille de synthèse des observations effectuées à la combe Persil, nous relions les espèces entre elles par lien de prédation, alliance ou habitat.
Avant qu’Odile s’en aille nous lui expliquons que nous préparons les compte-rendus de sorties que nous allons présenter aux classes satellites
Nous reverrons Odile le 16 juin quand nous viendrons voir l’exposition des ATE.